Maroua, 06 octobre 2024 (CAPnews) – Une nouvelle ère s’ouvre pour le Mouvement Démocratique pour la Défense de la République (MDR). La convention nationale extraordinaire tenue les 05 et 06 octobre 2024 à Maroua, a permis enfin de voir plus clair dans l’organigramme jusqu’alors transitoire du MDR. A l’issue des assisses de Maroua, Me Djorwé Paulin est devenu le nouveau leader, succédant ainsi au regretté Dakole Daissala. Cette grande concertation a également offert aux militants l’opportunité de renouveler leur soutien à la politique du Président Paul Biya, le désignant comme leur candidat naturel pour l’élection présidentielle de 2025.
Avec la participation enthousiaste d’environ deux milliers de militants et sympathisants provenant de toutes les régions du Cameroun, l’événement a illustré la vigueur du parti et l’engagement indéfectible de ses membres envers les idéaux établis par son fondateur. Les débats, empreints d’une atmosphère de calme et d’unité, ont permis l’adoption de nouveaux statuts et l’élection des membres dirigeants du parti. À la tête du MDR désormais, Me Djorwé Paulin, un avocat reconnu et ancien proche du défunt Dakole Daissala, a été élu par consensus, reflétant ainsi la grande confiance que lui accordent les militants. Sa mission sera de poursuivre le développement amorcé par le fondateur du parti, en veillant à renforcer la cohésion interne et à hisser le parti au rang de force politique incontournable sur la scène nationale.
En décidant de soutenir la candidature de Paul Biya à l’élection présidentielle de 2025, le MDR perpétue la ligne politique définie par son fondateur. Cette décision s’explique par la conviction des militants que Paul Biya est l’homme de la situation pour continuer à mener le Cameroun sur la voie du développement et de la stabilité. Le soutien du MDR à Paul Biya revêt une importance particulière à quelques mois de l’élection présidentielle. Il s’agit d’un signal fort qui pourrait reconfigurer le paysage politique camerounais. Cette décision pourrait également avoir des implications sur les alliances politiques et les stratégies électorales des différents partis.
