Amsterdam, 29 septembre 2023 (CAPnews) – Sa voix qui traduit à souhait son métissage culturel est reconnaissable entre toutes. Aminou Mal Adji, ce peulh venu des steppes du Diamaré (région de l’Extrême-nord, Cameroun) ne rechigne pas à parler de son parcours, de ses envies et de ses regrets. Une interview avec lui ressemble à une partie de volleyball, avec des smashes et des services flottants. Le moins que l’on puise dire, ce que « Donny », c’est son surnom, adore qu’on lui lève le ballon. Bon match.
Qui est Aminou Mal Adji ?
Je suis né à Garoua et j’y ai passé toute mon enfance et mon adolescence. Mes parents sont originaires de Dir-Mindif, dans le Diamaré. Je suis très fier de mes origines Peulh (Foulbé Yillaga). Je suis père de trois enfants. Le premier, un garçon est né à Denver – Colorado (USA). Les deux autres, des filles sont nées aux Pays-Bas où je vis depuis plus de 30 ans maintenant. Je travaille dans un organisme international, l’Agence Spatiale Européenne dont le sigle en anglais est ESA (European Space Agency)
Votre parcours académique et professionnel est très inspirant. Pouvez-vous nous le retracez succinctement ?
Pur produit de l’école Camerounaise, j’ai fait mes études primaires et secondaires à Garoua et Guider. Comme bien des jeunes de ma génération, j’ai bénéficié d’une bourse d’études à l’étranger en l’occurrence en France et plus précisément à Marseille, où j’ai obtenu un diplôme d’Ingénieur. Puis j’ai poursuivi de longues études jusqu’à l’obtention d’un Doctorat (PhD) en Physique, thème Énergétique (Laser de grande énergie) en 1986. Par la suite, j’ai été post-doctoral à “University of Colorado at Boulder” où j’étais “assistant-professeur et chercheur” pendant un an et demi. Mes publications scientifiques m’ont ouvert la porte de l’industrie spatiale. De là commença mon contact avec la NASA qui m’a permis de me frotter à la technologie spatiale. Depuis Juin 1993, je travaille pour l’Agence Spatiale Européenne. Je suis responsable et expert des satellites d’observation de la terre, en particulier pour les applications météorologiques. J’ai aussi suivi des formations en Leadership, Management, Négociation et Communication. Elles m’ont offert l’opportunité de diriger de grands projets valant des milliards d’Euros. Je viens de finaliser le projet Météosat troisième Génération (MTG) composé de six satellites météorologiques à placer en orbite géostationnaire. Le premier satellite a été mis en orbite le 13 décembre 2022.
Tout semble bien lisse pour vous, c’est à croire que vous n’avez quasiment pas connu d’embûches sur votre itinéraire ?
J’admets avoir eu de la chance à chaque fois. Je crois aussi que dès mon jeune âge, j’ai acquis l’aptitude de prendre les bonnes décisions par rapport aux opportunités qui se sont présentées à moi. Statistiquement parlant, la réussite des personnes est souvent liée aux conditions initiales. Les miennes n’étaient pas très favorables. Ceci dit, je n’ai vraiment pas à me plaindre de quelques difficultés que ce soit. Je pense que cela fait partie de la vie et souvent, c’est dans l’adversité que l’on se surpasse. Je me rappelle aussi des moments où je rentrais de l’école et il n’y avait pas à manger à la maison. Je me rappelle avoir vendu des beignets dans les rues de Bibémiré, beignets qu’avait préparé ma mère pour joindre les deux bouts. Le double fait, d’être arrivé jeune à des postes de responsabilités (en ingénierie des satellites) dans une institution de l’envergure de l’Agence Spatiale Européenne et d’être originaire d’un pays d’Afrique relativement connu par les performances sportives de ses athlètes, m’a poussé à donner le meilleur de moi. Vous le savez bien, nous Africains (se retrouvant minoritaire hors d’Afrique) n’avons pas droit à l’erreur. Il faut travailler dur et faire juste ! Cependant, le fait d’évoluer dans un système où la bonne gouvernance n’est pas une exception et les critères de la méritocratie “bien établis”, m’ont ouvert des portes, qui seraient certainement restées fermées au Cameroun et où j’aurais adoré y évoluer. La compétence et le travail finissent toujours par l’emporter. En résumé les difficultés ont été plutôt des défis à relever, mais malheureusement, nous en avons partout ; pas seulement à l’étranger.
Quels sont les prérequis pour exceller dans la profession que vous avez choisi ?
Je crois profondément que le travail et la persévérance finissent toujours par payer. Le talent n’a ni âge, ni nationalité, ni frontière, ni genre, ni religion. Nous ne devons pas sous aucun prétexte avoir quelque complexe que ce soit, parce que nous venons d’un pays ou d’une famille “pauvre”. En ce qui me concerne, étant né dans la pauvreté et l’ignorance, je ne voulais plus d’elles. Je voulais sortir de là et devenir un scientifique voire plus si possible. J’ai donc étudié sans relâche. Mais les diplômes, ce n’est pas tout. Susciter des opportunités et se faire des réseaux sont aussi important si l’on veut aller loin dans ses ambitions.
Je pense que dans plusieurs domaines nous avons des Camerounais talentueux ou des Africains qui excellent à travers le monde. Ils ont tous réussi grâce à l’acharnement au travail. Il faut que nous nous soutenions entre Camerounais et Africains. Il faut que nous travaillions ensemble, d’une manière organisée et avec du focus, comme le font bien les autres qui réussissent à développer leurs divers pays, tout en partant de rien. C’est ce que j’ai fait pour réussir ma carrière. C’est souvent le focus et la persévérance qui nous manquent au Cameroun et puis nos diverses faiblesses émotionnelles sont souvent utilisées pour mieux nous diviser et nous éloigner des vrais défis.
Vous êtes quasiment le seul Camerounais, voire Africain à l’Agence Spatiale Européenne. Quel regard vos collègues portent-ils sur vous ?
Au début de ma carrière, j’étais pratiquement le seul Camerounais dans le domaine spatial, en ma connaissance. Mais depuis une dizaine d’années, il y en a des jeunes Camerounais et d’autres Africains qui percent dans ce domaine si pointu (on en voit en Europe et aussi aux USA ainsi que dans d’autres pays d’Afrique tels l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, le Maroc, etc..). Le Cameroun tarde à démarrer, à mon grand désespoir.
Quand je parle de la technologie spatiale au Cameroun, je n’ai pas l’impression d’être pris au sérieux. En fait la technologie spatiale est utilisée par tous les Camerounais à travers la téléphonie mobile, l’internet et la télévision. Il faut donc se prendre en main maintenant pour ne pas être en retard par rapport aux autres. L’avenir de l’espace africain passe par la mutualisation des programmes et des moyens. Aucun pays ne possède les capacités financières et techniques pour être autonome, du pas de tir, au lanceur, en passant par les satellites. Mais ensemble au sein de la nouvelle Agence spatiale africaine, ce rêve est à portée de main. Il faut que le Cameroun s’organise pour une meilleure participation. C’est mon métier, je sais le faire et je suis prêt à aider à mettre cette structure en place.
Vous semblez bien intégrer dans la société occidentale. Pensez-vous revenir vous établir au Cameroun ?
Oui, je me suis bien intégré dans la société occidentale. Mais jamais je n’ai oublié d’où je viens. Chaque fois que je suis retourné au pays, je me suis comporté comme un local. En fait, je suis une personne très flexible. Puis, je suis convaincu que “La fraternité humaine transcende la souveraineté des nations” et que le racisme, le tribalisme, les discriminations liées au genre (féminin/masculin) ou à la religion ou toutes autres formes de discriminations ne devraient pas être tolérées. Je suis et Nous sommes des citoyens du monde. Il faut des lois pour gérer les problèmes de discriminations de toutes sortes et des lois qui doivent être appliquées et respectées. Les impunités sont néfastes à toute organisation, à tous les niveaux. En ce qui concerne le Cameroun, ce qui me dérange personnellement, c’est le manque de respect aux institutions car les lois Camerounaises sont bien écrites, il suffit de les respecter. La différence entre nous et les pays occidentaux, réside dans l’organisation, le respect des institutions, l’application de la loi sans impunités pour tous. A cela, s’ajoute l’amour de la patrie et l’acharnement au travail bien fait et bien organisé, c’est cela qui fait le succès des pays développés.
Est-ce que je pense revenir au Cameroun, la réponse est oui, je m’y prépare. Vous le savez bien, toute ma nombreuse famille, elle se trouve entre Garoua et Maroua, jusqu’au village de Dir-Mindif. Je voudrais m’établir à Garoua et faire de l’agriculture, en tout cas je voudrais bien me lancer ce défi. Mes enfants quant à eux, ils ont tous grandi en France et au Pays-Bas, ils feront leurs propres choix de là où ils auront envie de vivre. J’irai les voir de temps en temps.
Menez vous des projets ou programmes en direction de l’Afrique ?
Oui, bien sûr ! Tout d’abord dans le domaine de l’éducation où les ressources et moyens manquent pour la scolarisation des filles et fils du Cameroun, mais qui suis-je pour remplacer tout un état du Cameroun ? D’ailleurs en Mai-Juin 2021, avec des amis et frères du Septentrion et de la diaspora, nous avons réuni près de 4000 € (environ 2,6 millions Fcfa) et offert 200 tables et bancs à deux écoles dans l’Extrême Nord. Puis, à Guébaké (près de Pitoa), j’ai pu restaurer une école et fournir 200 tables bancs pour deux écoles. Ce geste a permis à 670 élèves d’avoir le minimum pour une scolarité décente. Nous avons mis en place une ONG “Ecole Pour Tous” dont le Président est Bachirou Oumarou. Je continue dans cette voie grâce à l’Agence spatiale Européenne (ESA) où je travaille (mes remerciements vont donc droit à notre association “Human Relief Funds” de l’ESA), pour donner l’accès à l’eau potable à ces 2 écoles, d’ici fin Décembre 2023. Les deux écoles auront un forage chacun, doté d’un pompage alimenté par des panneaux solaires. C’est un plaisir immense que je ressens d’accomplir cette petite contribution. Et nous continuerons de faire ce genre de geste, au travers de l’association « Ecole Pour Tous ». Nous nous organiserons aussi autour de notre nouvelle association “Kawrital” pour aller encore plus loin dans nos efforts. Les infrastructures scolaires auraient dû être de la responsabilité de l’état du Cameroun qui semble avoir échoué à ce niveau, car il faut le dire ça aussi. Il est inacceptable de constater qu’en 2023, les salles de classes sont pleines à craquer (plus de 140 élèves par salle de classe), un manque criard d’enseignants et non seulement cela, ceux qui enseignent ne sont pas tous payés, alors que certains fonctionnaires du Cameroun sont les plus riches du pays. Comment construire un pays dans une telle ambiance ?
Aussi dans le cadre du changement climatique, j’ai soutenu et continue de soutenir l’Observatoire National pour le Changement Climatique du Cameroun (ONACC), en terme de renforcement de capacité. En 2021, grâce au soutien du ministre de l’Environnement, j’ai réussi à faire signer un accord de coopération entre l’ONACC et une société française nommée ACRI-ST pour que l’ONACC puisse avoir accès aux données satellitaires. Elles permettront de valoriser les mesures et le suivi des paramètres essentiels du changement climatique au Cameroun. Nous avons à ce jour réussi à former deux ingénieurs de l’ONACC qui ont pu participer à la COP-27 qui s’est tenu en Egypte en novembre 2022. Aussi, dans le cadre du projet « ESA initiative for Africa » en gestation, je compte intervenir autant que possible pour aller plus loin dans le renforcement de capacité de l’ONACC. Cela concernera la formation non seulement dans le domaine de l’accès et du traitement des données satellitaires de l’observation de la terre pour le changement climatique mais aussi pour l’évaluation étalonnée des empreintes carbone du pays. Dans un futur proche, j’ai l’ambition de créer une Agence Spatiale Camerounaise. De nos jours, les capacités du Cameroun dans ce domaine sont inexistantes. Il nous faudrait une agence qui réunit tous les partenaires pour pouvoir mieux défendre les intérêts du Cameroun d’une seule voix dans ce domaine du futur.
Quel est votre regard sur les événements (Mali, Guinée, Burkina faso, Niger, Gabon…) qui se passent depuis deux ans en Afrique ?
Question compliquée mérite une réponse complexe. Venant d’un scientifique qui n’a pas d’expertise en géopolitique, honnêtement, j’avoue que je suis un peu perdu. Aussi, franchement, je ne connais aucun de ces pays pour donner une opinion. Mais d’une manière générale et par principe, je suis contre toute intervention militaire contre un gouvernement élu. Le choix des gouvernants de chaque pays devrait appartenir à la population, par voie électorale. Pour cette raison, les cas de ces pays du Sahel et de l’Afrique centrale me désolent.
La France qui à cause de son passé colonial (que je n’excuse point) porte tous les malheurs (comme le bouc émissaire), à raison ou à tort. La France défend ses intérêts comme tout autre état l’aurait fait, quitte à ce que cela appauvrisse et/ou déstabilise un pays donné. Quant aux Russes, ils viennent comme des sauveurs, avec leurs propagandes tout en cherchant à étouffer la France stratégiquement. Les Russes aussi ne feront que défendre leurs intérêts. De la même manière, les Chinois et les Américains ou les Turcs, etc. ils viendront tous pour défendre les intérêts de leur pays. Les émotions des Camerounais (et des Africains en général) qu’on voit s’exprimer partout dans les médias, ne font que nous empêcher de réfléchir sur la stratégie à adopter pour défendre efficacement les intérêts de nos pays Africains. L’heure est à la vengeance contre la France colonisatrice mais moins à la réflexion. Soyons clairs, tous ces pays qui tournent autour de nous (Russie, Chine, USA, France, Allemagne, Inde, Corée du Sud, Japon, etc…), ne sont pas là parce qu’ils nous aiment. Ils ne feront que défendre leurs intérêts, ne nous y trompons pas. Les conséquences de la colonisation sont énormes, pas de doute. Mais après tant d’années, il est temps de regarder en face les raisons de nos échecs, de considérer les réalités du présent pour construire un futur meilleur, avec courage et persévérance. Je ne dis pas d’oublier le passé, loin de là, mais d’utiliser ce passé qui nous hante pour mieux construire le futur.
Pour que ces pays d’Afrique (y compris le nôtre) avancent il faut :
- Travailler dur et avec une bonne organisation,
- Respecter nos institutions avec une justice impartiale et indépendante,
- Punir sévèrement la corruption,
- Toujours améliorer nos écoles et nos hôpitaux,
- Construire et entretenir nos infrastructures routières, ferroviaires, aériennes et portuaires,
- Faire à ce que l’eau et l’électricité ne manquent pas ;
- Faire à ce que l’agriculture moderne se développe pour la sécurité alimentaire ;
- Industrialiser le plus vite possible (transformer sur place et consommer des produits Africains).
Si tous ces points que je viens d’énumérer sont traités avec efficacité, le Cameroun et tous ces pays cités ci-dessus deviendront les plus beaux pays, car ils ont tout pour se développer. Arrêtons donc de mettre toutes les excuses de notre sous-développement sur les autres.
Vous avez quitté votre pays depuis plus de quarante-cinq années. Pensez-vous que le Cameroun a connu un bond qualitatif depuis lors ?
A mon avis, le Cameroun n’a pas beaucoup avancé. Notre pays n’est connu dans le monde que par son football, rien d’autres. Alors que c’est un pays doté d’énormes ressources minières, fossiles, agricoles et humaines. Au Nord, les routes que j’ai laissées en 1979-1980 sont les mêmes, construites à l’époque par le gouvernement du président Ahidjo, cela me désole. La route Garoua – Ngaoundéré est devenue impraticable et de même celle entre Maroua et Kousseri. Le manque d’eau et d’électricité est hallucinant, même à Yaoundé, la capitale. Au Nord, un grand nombres des écoles sont des taudis sans eaux potables, n’en parlons pas du manque de sanitaires. Des universités sont créées par décrets présidentiels mais sans bâtiment pour les abriter. Les dirigeants de ces universités ne sont pas recrutés par le mérite mais sont nommés par le chef de l’état, donc ils doivent être soumis au même parti politique que le président de la République. Que dire de plus, à mon humble avis, il y aura du travail à faire pour redresser tout ça.
Vous êtes originaire de la partie septentrionale du Cameroun. Elle est la moins développée du Cameroun. Quelles sont globalement les aspérités qui plombent son développement ?
Le Nord Cameroun est défavorisé sur plusieurs plans. Pour ne citer que quelques problèmes :
- Le manquement à fournir des actes de naissance pour chaque enfant qui naît ;
- Les écoles surpeuplées et qui manquent d’enseignants ;
- Le manque d’accès à l’eau potable et à l’énergie électrique ;
- Le retard de la modernisation de l’agriculture ;
- Le manque d’accès aux financements pour la plupart des initiatives est, certes, un sérieux handicap à l’industrialisation du Nord ;
- La division entretenue entre les diverses tribus ;
- Le changement climatique ;
- Des élus et fonctionnaires qui ne pensent qu’à s’enrichir en dilapidant les budgets de l’état et ceci avec impunités.
Tous ces éléments et/ou manquements plombent le développement du Nord Cameroun.
Pensez-vous, vous lancez dans la politique les prochaines années ? Si oui, comment et sous quelle bannière ?
Tout d’abord, mon humilité m’emmène à vous répondre que je n’ai aucune expérience en politique en tant que telle. J’ai fréquenté des politiciens de tout bord, en Europe et en Afrique, mais j’avoue ne pas avoir une expérience politique. Autrement, je pense que j’excellerai plus dans la direction de grands projets. Je dois avouer que quand je regarde le résultat du développement au Cameroun depuis que je suis parti, j’ai l’impression que je ferai de loin, un travail meilleur.
Je pense aussi qu’il y a beaucoup de jeunes gens talentueux au Cameroun qui peuvent être de bons politiciens et qui ont la connaissance du terrain des institutions camerounaises et de leur fonctionnement. Je serai au minimum un très bon conseiller pour ces jeunes là. La politique, nous la faisons tous, parfois sans le savoir. Je ne dirai donc pas jamais !
Bonsoir !
Je me nomme Moustapha, étudiant en météorologie ; originaire de l’extrême nord Cameroun. Je très fière de Dr Aminou, un Camerounais scientifique à l’échelle mondiale le domaine rare en et particulièrement au Cameroun. Nous sommes impatients de voir ses rêves réalisés au Cameroun….
Tout mes encouragements Mr l’ingénieur
M. Aminou a touché du doigt nos problèmes élémentaires.Nous le remercions pour toute cette aide. Nous nous battons afin e contribuer aussi au démarrage du Cameroun dans le domaine spéciale que nous utilisons tous les jours sans le savoir. Nous lui souhaitons une belle réussite dans sa profession.
Je suis très content de votre sortie et votre parcours si tout le monde réfléchissez comme vous on devrait vraiment évoluer dans notre pays plus précisément dans le Nord je suis vraiment ravie d’écouter tes parole l’agriculture est la richesse d’un pays
C’est un honneur pour moi de découvrir un grand frère. Puisque étant aussi de Mindif. Je n’étais jamais au courant qu’il y’a un grand frère de Mindif qui travaille à ESA , une grande institution la plus prestigieuse de l’Europe en matière des Énergies spatiale. C’est une fierté pour le Cameroun en général et pour notre village MINDIF en particulier. Nous lui souhaitons tous les meilleurs possible.
Salut Grand
Vous avez tout dit dans cette interview
Les lignes qui m’ont marqué sont tout d’abord votre persévérance dans la vie et dans tout vos projets
Ensuite vos interventions dans les domaines de l’éducation de santé et des développement infrastructures
Enfin vos conseils très pertinents
Merci
Bonne continuation
Je suis le petit frère OUSMAYILA
Bravo. Très édifiant et flatteur. Malgré mon âge avancé, je continue à croire qu’au bout de l’effort un résultat jaillit. Je fais dans l’agriculture et aimerais avoir des conseils pour une agriculture de seconde génération dans le septentrion où je réside.
Tous mes encouragements cher frère.
Pensez à une fondation sociale pour aider les frères
Laissez vos empruntes à Dire et Mindif pour les générations à venir.
Félicitations
Informative article, just what I needed.