Yaoundé, 23 août 2023 (CAPnews) – La deuxième session du comité de pilotage du Projet d’appui au développement du cacao (Pad-cacao) s’est tenue le 22 août 2023 à Yaoundé. Présidée par Gabriel Mbairobe, ministre de l’Agriculture et du Développement Rural (Minader), la séance avait pour axe le suivi de la mise en œuvre des recommandations du dernier comité de pilote (2022). La présentation des résultats d’activités du plan de travail et budget annuel (Ptba) 2022, ainsi que la validation du Ptba 2023 pour un montant de financement évalué à un milliard Fcfa, étaient également au menu de la réunion.
Le projet vise à assurer la pérennisation des économies cacaoyères par le biais de l’implication des collectivités territoriales décentralisées et des organisations locales, dans les bassins de production.
Une participation multiformes
La matérialisation du concept intègre la participation multiformes d’autres structures notamment la Société de Développement du Cacao (Sodecao), le Conseil interprofessionnel du Cacao et du Café, les Collectivités territoriales décentralisées et le département ministériel de la Recherche scientifique et de l’Innovation.
Notons que le Minader a alloué 325 millions pour le paiement des plants certifiés de cacaoyers et le fonctionnement du projet. Le Fond de Développement des Filières Cacao et Café quant à lui, a octroyé près de 864 millions Fcfa.
Cinq ans après
Durant ces années, le Pad-cacao sera financé à hauteur de 40 milliards Fcfa, soient 50,53% venant du Minader et 49,47% du Fodecc.
Au bout de la cinquième année en 2026, les champs semenciers devront être réhabilités, environ 100 millions de plants performants mis en terre et plus de 1500 km de pistes cacaoyères créées entre autres.
Le Pad-cacao a été créé le 14 février 2022 par le Minader en application du décret n°2021/7341/PM du 13 octobre 2021 régissant la création, l’organisation et le fonctionnement des programmes et projets de développement. Il a pour missions d’accompagner les structures dédiées à la production et distribution du matériel et de veiller à l’amélioration du cacao en termes de rendement et de qualité.