
Yaoundé, 22 mai 2025 (CAPnews) – Ce jeudi, une onde de chaleur émotionnelle a traversé le monde du football : Luka Modric, le génie croate de 39 ans aux pieds d’or, a officialisé son départ du Real Madrid à l’issue du prochain Mondial des clubs. Dans une déclaration poignante publiée sur Instagram, le milieu de terrain a souligné son lien indestructible avec le club : « Je serai toujours “madridista” », une promesse qui résonne comme un serment d’éternité. Arrivé en 2012 dans l’ombre de Cristiano Ronaldo, Modric a transcendé les attentes, sculptant sa place parmi les immortels du Santiago Bernabéu. Son départ clôt un chapitre épique, marqué par des triomphes collectifs et une alchimie rare avec les supporters, qui voient en lui l’incarnation de l’élégance et de la persévérance.
Luka, c’est l’intelligence qui danse.
Avec 597 matchs disputés, 28 trophées glanés et une influence tactique redéfinissant le rôle de meneur de jeu, Modric laisse une empreinte indélébile. Six Ligues des champions, dont un triplé historique (2016-2018), quatre championnats d’Espagne et cinq Mondiaux des clubs témoignent de sa constance hallucinante. Son Ballon d’Or 2018, arraché à l’ère Messi-Ronaldo, symbolise sa résilience : critiqué à ses débuts à Madrid, jugé trop frêle, il a répondu par une maîtrise balle au pied digne des plus grands stratèges. « Luka, c’est l’intelligence qui danse », résumait Zinédine Zidane, son ancien entraîneur. Des passes envoûtantes contre l’Atlético en 2017 aux dribbles hypnotiques face à Manchester City en 2022, chaque geste fut une leçon de football.
L’homme qui transforma l’éphémère en éternité.
« Merci pour ces années magiques », a-t-il écrit, évoquant des « frissons uniques » et une « famille madrilène ». Derrière les mots, une page d’histoire se referme. Si les rumeurs le lient à la MLS ou à l’Arabie saoudite, Modric insiste : son cœur restera blanc. Alors que le Mondial des clubs offrira un ultime ballet, les fans retiendront l’image d’un virtuose modeste, portant le numéro 10 comme une couronne invisible. Dans les couloirs du Bernabéu, son héritage survivra : celui d’un homme qui transforma l’éphémère en éternité.