Djeddah, 24 novembre 2024 (CAPnews) – La vingt-quatrième session ordinaire de la Commission permanente indépendante des droits de l’homme de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a été ouverte ce dimanche 24 novembre 2024, au siège du Secrétariat général de l’Organisation. de la Coopération Islamique à Djeddah, Royaume d’Arabie Saoudite. La session se poursuivra jusqu’au 28 novembre, avec la participation de représentants des États membres et des États observateurs de l’organisation, en plus de ses institutions nationales concernées par les droits de l’homme, et d’experts d’organisations internationales et régionales compétentes.
Cette séance de ce dimanche était consacrée au thème « Le droit à la santé : du point de vue de l’islam et des droits de l’homme » et les échanges ont été modérés par le président de la Commission permanente indépendante des Droits de l’homme, l’ambassadeur Talal Khaled Saad Al-Mutairi.
Hussein Ibrahim Taha, Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique, a pris la parole pour souligner que le processus de développement et de fourniture des soins de santé est une priorité au sein de l’Organisation de la coopération islamique. Taha a expliqué que jusqu’à présent, les États membres de l’Organisation de la coopération islamique ont tenu sept sessions de la Conférence islamique des ministres de la Santé, toutes axées sur la résolution des problèmes et des défis liés à la santé publique dans les États membres.
Pour sa part, Mme Noura bint Zaid Mubarak Al-Rushoud, directrice exécutive du Secrétariat de la Commission permanente indépendante des droits de l’homme de l’Organisation de la coopération islamique, a déclaré : « Nous ressentons de la douleur lorsque nous sommes témoins et condamnons les crimes génocidaires et les atrocités commises par le régime d’occupation israélien en toute impunité dans la bande de Gaza et dans d’autres parties des territoires palestiniens occupés ». Al-Rushoud a souligné le rôle des gouvernements et des organismes internationaux dans la lutte contre les disparités et les différences dans l’accès à des soins de santé de qualité, en particulier pour les groupes marginalisés tels que les familles à faible revenu, les résidents des zones rurales, les réfugiés, et les personnes handicapées. À cet égard, elle a exhorté les participants aux discussions à explorer des stratégies visant à réduire les disparités en matière de santé, notamment des réformes politiques, un financement ciblé et des partenariats public-privé.
Le rôle des médias a ete évoqué par M. Muhammad bin Abd Rabbuh Al-Yami, directeur général de la Fédération des agences de presse de l’Organisation du monde islamique (UNA) qui a indiqué que les journalistes doivent contribuer à promouvoir la santé et à la sensibilisation sur les questions de santé, ainsi que dans la transmission et la diffusion d’informations correctes afin de limiter la propagation des rumeurs sur les maladies.
Il convient de noter que ce premier jour a vu la signature d’un certain nombre de mémorandums d’accord, notamment un mémorandum d’accord entre l’Union des agences de presse de l’Organisation de la coopération islamique (UNA) et la Commission permanente indépendante des Droits de l’homme.