Bakou, 26 mai 2025 (CAPnews) – La capitale azerbaïdjanaise, Bakou, est devenue, ce lundi 26 mai 2025, le théâtre d’un dialogue international de haut vol avec l’ouverture de la conférence scientifique « Islamophobie : Révéler les préjugés, déconstruire les stéréotypes ». Organisé à l’occasion du troisième anniversaire de la Journée internationale de lutte contre l’islamophobie, cet événement phare réunit le Centre international du multiculturalisme de Bakou, le Centre d’analyse des relations internationales et le groupe Initiative de Bakou. Soutenu par des institutions majeures telles que l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), l’ICESCO et le Forum interreligieux du G20, le forum a été inauguré par Hikmat Hajiyev, conseiller présidentiel azerbaïdjanais, qui a transmis un message impactant du chef de l’État, Ilham Aliyev, soulignant l’urgence d’une réponse collective aux discriminations systémiques.
La préservation du patrimoine islamique face aux mutations géopolitiques
Plus d’une centaine de chercheurs, personnalités religieuses et représentants d’ONG issus d’une quarantaine de pays se sont rassemblés pour décortiquer les manifestations contemporaines de l’islamophobie. Les débats, structurés autour de huit axes majeurs, abordent des enjeux aussi variés que la montée des législations anti-musulmanes en Europe, l’impact pernicieux de l’intelligence artificielle dans la diffusion de stéréotypes, ou encore les défis intersectionnels liés au genre et à l’identité culturelle. Une attention particulière est portée aux stratégies de plaidoyer juridique et aux mécanismes de préservation du patrimoine islamique face aux mutations géopolitiques.
Un front uni contre la haine antimusulmane
Au-delà de l’analyse critique, l’ambition de cette rencontre réside dans la création d’un réseau académique et politique durable. En croisant les regards régionaux et disciplinaires, des médias numériques aux dynamiques jeunesse, les participants aspirent à formuler des recommandations concrètes pour les instances internationales. Cette synergie inédite, associant acteurs religieux, think tanks et défenseurs des droits humains, incarne un front uni contre la haine antimusulmane, visant à transformer les discours en actions inclusives et préventives.
