Libreville, 30 août 2025 (CAPnews) – Il était le visage, et le treillis, du putsch raté de 2019. Kelly Ondo Obiang, ex-lieutenant et amateur de coups d’éclats avortés, a retrouvé l’air libre ce samedi. Grâce à une amnistie présidentielle, lui et ses comparses ont pu pousser les portes de la prison centrale de Libreville, cette fois-ci, légalement. Preuve que parfois, en politique, il vaut mieux patienter… que prendre les armes.
Libération express pour un putschiste repenti
À sa sortie, l’ancien membre de la Garde républicaine n’a pas manqué de remercier chaleureusement, ceux qui ne sont plus là pour l’entendre. « Hommage aux hommes tombés pour la défense des intérêts supérieurs de la nation », a-t-il déclaré, sous le regard bienveillant de geôliers visiblement soulagés de tourner la page. Sept ans de détention, une condamnation à perpétuité réduite à 15 ans… et soudain, la « justice divine », bien plus clémente que son homologue terrestre, frappe à sa porte.
Du cachot à la clémence, l’étonnant parcours d’un lieutenant
Cerise sur le gâteau d’amnistie : sa libération tombe pile le 30 août, jour anniversaire du « Coup de Libération » de 2023. Un symbole fort, façon puzzle politique, pour les nouvelles autorités qui misent sur la réconciliation nationale. Kelly Ondo Obiang, lui, a déjà remercié le président Oligui Nguema. Reste à savoir s’il compte reprendre du service, ou simplement profiter de la vue, sans barreaux.
