Yaoundé, 05 juin 2025 (CAPnews) –
Une vague d’insécurité a frappé le quartier Mokolo à Yaoundé, où quatorze jeunes délinquants, communément désignés sous le vocable de « microbes », ont été appréhendés par les forces de l’ordre. Armés de machettes et d’autres armes blanches, ces individus, âgés de moins de dix-huit ans, ont semé la terreur parmi la population, procédant à des déprédations et des vols violents en pleine rue. Leur action, d’une brutalité inouïe, a plongé les riverains dans une psychose indescriptible avant l’intervention salvatrice des gendarmes.
Selon le Groupement de gendarmerie territoriale du Mfoundi, ces adolescents « seraient » originaires de Douala, ayant spécifiquement fait le déplacement pour perpétrer leurs méfaits dans la capitale. Cette mobilité interurbaine souligne une structuration inquiétante de leurs activités criminelles. Bien que quatorze aient été neutralisés, plusieurs complices auraient réussi à prendre la fuite, témoignant d’une opération coordonnée et préparée avec minutie malgré leur jeune âge.
L’aspect le plus frappant de ces exactions réside dans leur localisation : les agressions se sont déroulées en face même du commissariat du 2ème arrondissement de Mokolo, à moins de quatre kilomètres de la brigade de gendarmerie de Tsinga-Madagascar. Cette proximité avec les symboles de l’autorité publique révèle une audace décomplexée et une défiance ouverte envers les institutions. Elle interroge avec acuité sur l’emprise réelle de ces réseaux juvéniles et la nécessité impérieuse de stratégies de sécurisation adaptées à ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur à Yaoundé et à Douala.
