Yaoundé, 22 septembre 2023 (CAPnews) – Les passe d’armes pour le trône à la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fecavolley) ressemblent à s’y méprendre à Game of thrones. Le storytelling s’écrit au jour le jour. Les rebondissements se font légion. Ce vendredi 22 septembre, la justice camerounaise, à laquelle s’est tant accroché l’ancien exécutif de la Fecavolley, a par le biais de la Cour d’Appel du Centre, rendu un verdict froid. Elle donne gain de cause à Elias Matip (premier vice-président actuel de la Fecavolley) dans l’affaire l’opposant à Serge Abouem, ex-président de la Fecavolley.
Statuant en appel, la cour que présidait M. Emgbang Ondoa René annule la décision prise en première instance. Cette dernière avait ordonné la suspension de l’assemblée générale extraordinaire de la Fecavolley tenue le 3 janvier 2023 ainsi que celle de tous les actes. En appel, en collégialité et à l’unanimité des voix, la cour « Dit que la convocation de l’assemblée générale du 3 janvier 2023, par les 2/3 des membres de la Fecavolley est régulière et conforme aux règlements de ladite fédération. » Par conséquent, elle déboute l’ancien président de la Fecavolley de sa demande de suspension comme mal fondée. Et bien évidemment, elle le condamne aux dépens.
Le verdict rendu par la collégialité sous la férule du juge Ondoa René vient clore une affaire que les médias camerounais à capitaux privés ne cessaient de mousser à tord ou à raison. Et qui dans un relent anti-patriotique manifeste du président déchu de la Fecavolley avait déteint passablement négativement sur l’organisation de la 21ème édition du Championnat d’Afrique de volleyball Dames, qui s’est déroulée du 14 au 25 août 2023 à Yaoundé.
Les plaies causées par le « schisme » volontairement entretenu par les médias et l’ancien bureau exécutif de la Fecavolley vont enfin se cicatricer et laisser place à la pratique saine de la discipline sportive qu’est le volleyball.
Bello Bourdanne, président de la Fecavolley