Marrakech, 28 décembre 2025 (CAPnews) – Les Lions indomptables ont une nouvelle fois brillé par leur absence d’identité collective, ressemblant davantage à une addition d’individualités qu’à une équipe homogène. Cette carence a été cruciale dans un match riche en occasions, où tout s’est joué dans les premières minutes de la deuxième mi-temps. Les Camerounais ont multiplié les actions prometteuses mais isolées : un penalty non sifflé pour une main de Ndicka (47e), un but refusé pour hors-jeu à Kessié, puis une frappe de Namaso sur la transversale (50e).
Une sélection en roue libre
Punissant immédiatement ce manque d’efficacité collective, la Côte d’Ivoire a montré ce qu’un mouvement coordonné pouvait donner. Sur une action construite, Amad Diallo, servi par Konan, a fixé la défense camerounaise avant d’enrouler une frappe du gauche dans le petit filet (51e). Preuve que le collectif ivoirien, bien qu’imparfait, pouvait faire la différence face à la somme de talents individuels camerounais. La réaction camerounaise, elle, est venue d’une initiative personnelle plus que d’un schéma. Junior Tchamadeu a égalisé (56e) d’une reprise lobée, laissant le gardien Fofana impuissant. Un but salué par Kylian Mbappé, Aurélien Tchouaméni, les stars françaises présentes, mais qui ne masquait pas le fonctionnement en roue libre de l’équipe. Le rythme retomba ensuite, ponctué par de nouvelles occasions non concrétisées de part et d’autre, comme cette tête de Kessié bien repoussée par Epassy (60e).
De l’importance d’un chef pour unir un groupe
En première période, le scénario était déjà le même : le Cameroun créait le danger par des exploits solitaires (Yongwa à 11e, Kofané sur la transversale à 21e) sans jamais imposer par son collectif. Les Éléphants, de leur côté, n’étaient guère plus précis (Diallo à 7e, Bayo à 42e). Le match avait été précédé d’une minute de silence en hommage à Jean-Louis Gasset, ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, rappelant, dans un contexte bien différent, l’importance d’un chef pour unir un groupe.
