Yaoundé, 26 septembre 2025 (CAPnews) – 72 heures avant le lancement officiel de la campagne pour l’élection présidentielle du 12 octobre, le gouvernement camerounais a adressé, un avertissement sans équivoque à l’ensemble de la classe politique. Le ministre Paul Atanga Nji a clairement signifié aux candidats que toute velléité de trouble, « avant, pendant et après le scrutin », serait réprimée avec la plus grande fermeté.
Force restera à la loi
Le ton était martial, la mise en garde, explicite. S’adressant aux responsables administratifs et sécuritaires, le ministre a fustigé les « agendas cachés » de certains prétendants à la magistrature suprême, accusés de vouloir « défier l’autorité de l’État » et d’encourager des « remous sociaux ». Pour ces fauteurs de trouble potentiels, prévient-il, la réponse sera implacable : « Ils vont croiser le fer avec l’administration. Force restera à la loi. »
Douze candidats jusqu’à « la gare »
Sur la question des tractations au sein de l’opposition pour désigner un candidat unique face à Paul Biya, le ministre a balayé d’un revers de main toute éventualité de reconnaissance officielle. « Elecam ne reconnaît pas ces arrangements », a-t-il asséné, précisant que l’élection se tiendra avec les douze candidats enregistrés, et pas un de moins. La machine électorale est verrouillée, les bulletins imprimés : l’heure n’est plus aux négociations.
